Rentrée de septembre, on essaye de prendre les choses en main, bien assez de glande, est passé le temps de faire des câlins, de rêvasser quand, levé 7h30, je sors le calepin pour placer de grandes phases et jets d'encre, d'habitude, je fais le cancre et ça me va bien, cette fois ci, gamin, je donne l'exemple, de janvier à décembre, je représente les anciens, ou naissants, tous ceux qui, jusqu'à présent, sont enclins à perpétuer l'essence, la présence des gens sains, je représente en conséquence un pirate, une princesse, un petit rap et plein de 16, un miracle, de simples gestes, un mirage dans le paysage musical, une adresse diabolique en fusillade lyricale, une madness à l'intérieur d'un type calme, l'animal Ron Artest croisé avec Madiba, un petit gramme de finesse dans ce monde aussi amical qu'une guitare dans la pièce jouant du Metallica, tranquille, pendant ta sieste... Tu sais déjà ce que nous sommes, des femmes ou des hommes (représente) des personnes, mauvaises ou bonnes, des rois sans couronnes (représente), des reines et princesses toutes connes, et altesses bouffonnes (représente), c'est l'étrange nature,et le mélange impur que l'on nous donne (x2). Maintenant tu sais qui je suis et qui je représente... Dis moi qui tu représenterais si l'occasion se présentait, faisons l'action désormais, t'as des convictions, sors les, moi j'ai pris position, je représente pas la fiction, portrait d'un homme en perdition, dans les conditions de Lizzy Corday, même si t'es pas encore prêt, je représente par de forts traits, les absents et les forfaits, mais pas d'accent new yorkais, car je représente la France, son ambiance, ou tout à l'air fort laid, de Lille, Valence a Morlay, Neuilly Plaisance à Orsay, je représente en conséquence, loin des vacances et sorbets, l'être humain dans son errance, l'esprit mort dans un corps frais, le terrien dans sa démence, l'exprime en métaphores vraies, en rimes que j'élabore mais, en les smashant comme Guy Forget, je représente toute la déchéance immense, on dit qu'il dormait, mais le diable est plus que présent quand j'y pense, dans de jolis corsets, et tant d'éléments de notre existence ainsi, je t'informais que je représente le bien comme le mal, comme tout homme imparfait